

Dans la tiédeur crépusculaire,
L'oiseau s'est assoupi.
De l'herbe obscure
Comme une antienne solitaire
Fuse le chant du grillon.
Partout, des ombres chaudes et mouvantes,
Bruissements de feuillages,
Ô sortilège nocturne...
J'écouterai tes pas,
Tu viendras,
Enchantement de ton sourire,
Et je sais que plus grave et profond
S'ouvrira ton regard,
Quand soufflera le vent du soir
Et que de la terre attentive
Montera
Le parfum doux et troublant du lilas
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